De plus en plus de freelances s’intéressent au portage salarial, dispositif permettant aux salariés portés d’accomplir leur mission en toute liberté et en toute sécurité pour le compte de leurs clients à travers une société de portage. Le salarié est libre au même titre qu’un travailleur indépendant, et pourtant, il bénéficie de tous les droits d’un employé d’entreprise, dont les allocations chômage.
Le portage salarial, un mode de travail sécurisant
Un freelance est un auto-entrepreneur. S’il adopte le portage salarial comme mode de travail, son point commun avec un auto-entrepreneur est l’autonomie. Or, le statut d’auto-entrepreneur est rarement crédible auprès de certains organismes tels que les banques, et même auprès des propriétaires (si le travailleur envisage de louer un appartement). C’est justement à ce niveau que le portage salarial s’avère sécurisant. Si le freelance est un salarié porté, il bénéficie du filet de sécurité qu’offre le salariat. Il a droit à toutes les formes de protection sociale, à savoir :
- La Sécurité sociale
- La caisse de prévoyance
- La mutuelle
- La retraite des salariés
- L’assurance au chômage.
C’est la société de portage qui s’occupe de tous ces détails, en d’autres termes de la gestion administrative, fiscale, juridique et comptable rattachée à l’activité du salarié porté.
Les trois protagonistes du portage salarial
Les deux premiers protagonistes sont le salarié porté et la société de portage salarial. Un contrat de travail lie les deux parties. C’est alors l’entreprise de portage qui joue le rôle d’employeur du salarié porté. Elle le rémunère et elle effectue toutes les démarches administratives visant à régulariser sa situation fiscale telles que les déclarations sociales.
La troisième partie prenante est le client qui peut être une entreprise, une organisation, une association, un organisme, une collectivité locale ou une administration. Le salarié porté réalise sa prestation pour son compte par l’intermédiaire de la société de portage. Cette dernière intervient sur le plan juridique et dans sa relation avec ses clients. L’aspect juridique de l’accompagnement de l’entreprise de portage est la révision, si le besoin s’impose, des clauses contractuelles.
En ce qui concerne la relation du freelance avec ses clients, la société de portage facture ces derniers en y déduisant les frais de gestion de portage et les charges obligatoires, puis elle va reverser une partie de ses honoraires sous forme de rémunération au salarié porté, accompagnée d’une fiche de paie établie en bonne et due forme.
Le portage salarial, une porte ouverte conduisant vers la création d’entreprise
Fini le statut informel du freelance, fini l’isolement ! Ce travailleur indépendant a droit à l’accompagnement de son principal interlocuteur qui est la société de portage salarial. Un accompagnement qui prend la forme de tutorat, de formations, de conseils et d’ateliers. L’objectif de ces programmes est de permettre au salarié porté de s’améliorer en toute autonomie jusqu’à ce qu’il soit capable de créer sa propre entreprise, pourquoi pas ?
Pour terminer, il est recommandé au freelance intéressé par le portage salarial de bien choisir sa société de portage. Il faut bien examiner les services qu’il propose. L’entreprise de votre choix doit vous permettre en même temps de vous créer des débouchés ou des opportunités d’affaires, tout en vous donnant accès à un vaste réseau de clients et de consultants.